La société de construction du Hezb Jihad El Bina restaure aussi le centre-ville, en peignant notamment les lignes de signalisation au sol en… jaune.
Focus sur un article bien ficelé d’un journaliste-bloggeur.
It seems that they can come back…
Hoping that these – first to be concerned – will keep smilling…
JR est français, a 24 ans. Après quelques années passées sur les toits de Paris, en compagnie des taggeurs de la capitale, celui-ci a décidé, il y a un an de cela, de partir dans les territoires palestiniens et en Israël, et de prendre en photo des personnes aux métiers similaires, de part et d’autre du mur de séparation. Ses photos ont été imprimées sur très grand format et collées – illégalement- sur le mur ainsi que dans les rues des villes des deux côtés de « l’édifice ».
Extrait d’une opération pacifiste, qui pose des questions sur le rôle de l’art aujourd’hui. Peut-il être politique? Doit-il se faire le porte-parole de valeurs de tolérance, exclusivement? Une telle initiative est-elle illusoire?
Sans chercher à répondre à de telles questions, JR a réussi, pour autant, à faire découvrir à l’autre, l’autre, qui se veut ici avec un petit ‘a’. Bien que projet modeste, celui-ci se caractérise par son ambition car rappeler à chacun, quel qu’en soit la forme, quel qu’en soit le moyen qu’il vit dans un monde pluriel et ce, sans faux-semblants ni idéalisme primaire, est à mon sens le rôle de l’artiste et des jeunes, car nous (les jeunes) vivons – aussi- dans ce monde et n’entendons pas nécessairement suivre les traces de nos aînés. Alors à nos plumes, nos caméras et appareils photos! Profitons, encore une fois, et toujours plus encore, de la technologie pour tenter de parvenir, si ce n’est à l’harmonie, à une certaine coexistence. Un projet comme celui de JR (qui s’appelle Face2Face) s’il ne changera pas le cours des choses, soyons réalistes, est néanmoins salutaire, car il porte une certaine fraîcheur d’esprit, et sans celle-ci, point d’espérance.